Christophe Menguy

basse, guitare

 

Avant Casse-Pipe...

Très précoce, Christophe participa à son premier concert avec les " Superiority one " dont le tube " Ne détruisez pas la nature ! " fit un véritable carton auprès du public présent dans une cave du côté de Pontrieux (22). La moyenne d’âge des musiciens n’excédait pas 8 ans et les jeunes amis aidés d’un magnéto jouaient alors sur des fausses guitares en contre-plaqué et des barils de lessive en guise de batterie…

A 14 ans, Christophe exerçait plus sérieusement ses talents de guitariste avec un ami flûtiste mais son vrai premier groupe fut les "Buzzucks " ce qui signifie ver de terre en breton…Rassemblant une dizaine de personnes dont Boris Crépignor (futur collaborateur de " Bal perdu "), la formation reprenait à l’aide d’instruments anciens tels que le cromorne (instrument à vent, à anche double et au corps recourbé), le spaltérion ( ?) ou l’épinette des Vosges des chansons moyenâgeuses et des morceaux traditionnels irlandais. " Les Buzzucks " firent les beaux jours des fest-noz et des kermesses de la région et puis, se séparèrent tout naturellement.

Christophe passa ensuite trois ans dans une école d’agriculture période durant laquelle il se passionna pour la littérature russe : Bukowski, Tolstoï, Tourgéniev mais aussi pour le " manifeste du parti communiste " et " le droit à la paresse " qui occupèrent une place privilégiée dans sa bibliothèque. Côté musique, ses oreilles se délectèrent des chants engagés de François Béranger, Tachan, Manset et Ferré et des chansons réalistes des années trente notamment interprétées par Damia et Marianne Oswald.

Déterminé à n’évoluer professionnellement que dans le milieu de la musique, Christophe joua de la guitare dans plusieurs groupes éphémères dont les plus significatifs furent " Gogo No Ko " et " Sam&Duv ". En parallèle, il développa ses compétences en informatique musical dans un studio de St-Brieuc qui l’amenèrent un peu plus tard à créer des pièces musicales pour des expositions et des vidéos d’art contemporain d’artistes rennais.

A l’aide d’un bon vieil Atari 1040 et de quatre synthétiseurs, il conçut notamment un univers quadriphonique parfait pour l’exposition plastique " la passageta ".

En 89, Christophe reprit ses aventures scéniques avec " Docteur Mabuse " aux paroles, chant, musique et guitare. La formation enregistra un titre punk-rock : " Si ça… " et malgré une alchimie plus que prometteuse, se sépara au bout d’un été.. Il reprit alors son travail de composition de pièces musicales sur le thème de " la légende de la mort ", d’Anatole Le Braz. Détenant actuellement une dizaine de musiques abouties qu’il décrit comme une sorte de jazz contemporain un peu bizarre, Christophe continue de poursuivre cette aventure.

Avant de venir rejoindre Casse-Pipe à la basse en 95, Christophe accompagna à la six cordes Christy Grey, chanteur anarchiste de salon et Mina Agoussi, interprète de jazz.


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